L’industrie québécoise du médicament a une longue histoire qui s’est généralement exprimée par ses PME.
Elles ont longtemps œuvré à l’ombre des grandes entreprises de produits de marque en produisant des médicaments pour beaucoup inspirés d’Europe. On trouve un grand nombre de produits offerts dans des comprimés, certes, mais aussi dans des ampoules buvables et des suppositoires. Dans les années 1970 s’opère une première transformation : abandon des ingrédients pharmaceutiques multiples vers des médicaments à ingrédient pharmaceutique unique et accent encore placé sur les sirops et antiacides. Malgré une politique gouvernementale québécoise défavorable aux médicaments génériques, des pionniers s’y lancent : les Sabex, Technilab, Pharmascience émergent pour rejoindre les Horner et ICN aux côtés des Rougier et Thérapex connu pour leurs produits de spécialité.
Toutes survivent sous d’autres formes; de nouvelles entreprises ont pris la relève et fabriquent ou commercialisent des médicaments de plus en plus complexes. Pour celles et ceux familiers avec le secteur, nos entreprises sont passées du DIN à l’avis de conformité et, récemment, déposaient les toutes premières présentations de nouvelle drogue.
